Notre histoire
Je pourrais vous dire ce que je veux, mais je préfère vous parler de ce que je ne veux pas.
J’ai été responsable d’une boutique de prêt à porter femme pendant 6 ans.
Assez responsable pour faire tourner la boutique mais pas suffisamment pour choisir les produits que j’allais devoir vendre à mes clientes.
J’étais frustrée.
Oui, ces clientes sont les miennes, je les aime, et c’est bien ce qui me manque le plus de mon ancienne vie.
J’ai apprécié être là pour les rassurer :
”Mais oui ma belle, tu peux être mistoura et te sentir belle. Tu peux être voilée et t’affirmer.
Le hijab m’a sauvé
On est en 2007, un mois que je suis couchée là. Sur ce lit.
Un mois que je suis en détresse.
Un mois que je souffre.
Juste avant, j’étais allongée au bloc opératoire.
On m'a retiré un bout de l’estomac.
Plusieurs années que je me bats contre l’obésité.
Je dois sauver ma santé.
Les médecins m’ont présenté cette solution miracle, totalement nouvelle à l’époque. J’étais déjà en souffrance, j’ai pas pu refuser.
Ils se sont bien gardé de me dire que j’étais partie pour 2 ans à enchaîner les opérations reconstructrices.
Comme dans tout mal il y a un bien, cette période très spéciale m’a permis de me rapprocher de mon Créateur.
J’ai pu augmenter considérablement ma foi.
Malgré tout, je me sentais vulnérable.
J’ai eu besoin de faire un pas de plus dans mon Dine.
J’ai pris le téléphone pour composer le numéro de mon ex-patronne.
“ Je ne reviendrais pas, je ne me sens pas de reprendre mon emploi après ce que je viens de vivre.”
Ce jour-là, je lui ai un peu menti.
En réalité, je venais de commencer à porter le hijab. A la seconde où je l’ai enfilé pour sortir avec, je me suis sentie mieux. Dehors, pour la première fois depuis longtemps, je me suis sentie forte. Je me suis sentie protégée. Je dirais même, rassurée.
Je me suis alors fait une promesse :
Je ne retirerais mon hijab pour rien au monde. Même pas pour travailler.
Mon hijab a élevé encore ma foi.
Comment vous dire à quel point j’ai mal que ce même hijab soit l’objet qui affaiblit les sœurs de ma communauté ?
Le hijab a été et demeure encore aujourd’hui une force pour moi. Me préparer chaque matin avec l’envie de me plaire me rend plus confiante chaque jour.
La pudeur n’est pas une muselière
J’ai croisé bon nombre de femmes qui n’assumaient pas leur hijab. C’est exactement ce qu'ils attendent, ils veulent que nous le retirions. La pression est telle que certaines sœurs ont peur de le porter.
Remettons les choses à leur place !
Nous devons former une communauté solide, un mur infranchissable et nous encourager les unes les autres à porter avec fierté ce bout de tissu qui en dit long sur notre identité.
Nous ne sommes pas n’importe qui.
Nous sommes plusieurs milliards de musulmanes à porter ce même tissu pour protéger notre pudeur.
Ce site n’est pas juste une boutique.
Ce site est le fruit d’un travail acharné.
La seule recherche pour trouver le bon fabricant, celui qui propose une qualité bien supérieure à la moyenne et qui a le même respect que moi pour ses propres clients. Cette volonté de servir la femme comme il se doit, avec respect et soin.
Cette seule recherche m’a pris un an.
Pendant un an j’ai testé, encore et encore différents tissus, différentes formes, différentes couleurs. Et ce n’est que la partie visible de l’iceberg.
À travers faz’elle, j’ai à cœur d'apporter satisfaction à ma clientèle, de construire une communauté qui se soutient et s’encourage. Avec pudeur et fierté.
J’ai toujours été inspirée par ces entrepreneuses, ces sportives de haut niveau, ces femmes déterminées qui vont au bout de leurs objectifs.
Mon objectif est de servir mes soeurs, les aider à prendre ou reprendre confiance en elles. Les aider à se révéler et à s'élever, en se sentant mieux dans leur baskets. Avec ce long processus pour créer Faz’elle je me suis découverte.
Je suis déterminée. J’irai jusqu’au bout.
Pour vous. Pour nous.